De mieux en mieux ...
Quand je disais qu'on n'allait avoir aucun soucis à remplir cette rubrique, je croyais pas si bien dire : du grandiose !
La dernière nouvelle de votre looser en chef ? Une panne sèche !
Ca commençait tranquille, une soirée de prévue chez un ami, histoire de faire un break dans la semaine. Pour info, c'est à environ 45 km. Au départ de Brest, jauge de gasoil en berne, mais bon, ça le fait : chez Citron, ils disent qu'avec la réserve t'as en gros 100 bornes une fois le voyant allumé. Je pars donc, fier comme un bar tabac. La station Total du port étant trop chère, je continue quand même. J'ai même croisé un véhicule des gendarmes dans une belle descente sur la bande d'arrêt d'urgence avec leur radar de nuit ... Quelle perversion, limite au niveau sécurité au passage. C'est pas 90 km/h que je vais allumé leur bidule, donc ça passe. Arrivé à Dirinon, le voyant s'allume juste avant la station Elf du coin. J'me dis qu'elle doit être ouverte : une aubaine. Sauf que : le tollier s'est crashé avec son véhicule il y a quelques jours donc la station est en mode automatique, et comme j'ai oublié ma carte bleue à la maison ... bref, on roule moins vite, histoire de préserver précieux liquide. Le voyant s'allume et s'éteint : bon signe, ça veut dire que j'en suis pas encore arrivé à la "limite des 50 km de réserve" annoncés.
La soirée chez le pote se passe nickel, j'reprends le cerceau un peu crevé, mets la zik, et roule ma poule jusqu'à Brest. Le voyant s'éteint, se rallume, etc. Je lève le pied et roule sur l'élan. Pour les connaisseurs, on peut rouler au point mort du virage du Ponthou (arrêt panoramique) au rond point du Faou, sans chatouiller la pédale de droite. J'attaque donc la voie express tranquillement, à un petit 80, tout en mettant le point mort dans les nombreuses descentes, sait on jamais ... C'est totalement interdit au passage. D'un seul coup, voilà ma charrette qui se met à brouter, hum hum, c'est mal barré là. Et plaf ! Le sapin de Noël du tableau de bord qui s'allume, le moulin a rendu son dernier souffle. Suis à 70 / 75, à environ 200m du sommet, ça va être chaud mais bon, en forçant. Ca passe, et là, je vois le panneau "aire de sécurité 400m". Pile poil la longueur de la descente. Donc je m'y arrête. A ce point là c'est la merde noire dans la boite à cerveau. J'appelle mon pote. Pour info, il est environ 1 h 15 du mat', et il me reste 0€45 de crédit sur mon portable (j'allais le recharger le lendemain). Coup de pot, il répond, j'lui indique ma béchamel, ça coupe, il me rappelle et il me dit que ses parents vont venir me donner la main. Sympa ça ! J'me dis alors que dans ce monde de cons, le mot ami, ça existe encore, tiens !
Commence une attente tranquille, à faire les 100 pas autour de ma tire, attendant le secours. Je clope, bien sûr ... tiens, y a des étoiles. Ca s'éternise. Je fais le point : il est 1 h 45, mon portable est vide, il me reste que 3 clopes, et suis au milieu de nulle part (juste avant les virages de Dirinon), en plein milieu de la nuit. J'aurais eu une guitare, j'aurais composé le meilleur blues de l'histoire.
A 2 h 00 environ, une BX arrive en face. J'y croyais même plus. Entre temps, j'me tralle dans le fossé (j'rappelle qu'il fait nuit) et me bouffe des orties sur la main. Tant qu'à faire ...
Ils arrivent, donnent à boire à ma bagnole, on réamorce le purin, et ça redémarre. J'ai jamais été aussi content d'envoyer des particules de fuel dans l'atmosphère que ce jour là !
On se suit pour rentrer sur Brest. Arrivé au Moulin Blanc, j'regarde l'heure. Merde ! J'ai pommé ma tocante dans la bataille : demi tour jusqu'à l'aire de sécurité, je fouille à la lampe de poche, que dalle.
Dépité, j'remonte dans la bagnole, et rentre chez moi. Dans la rue Jules Guesde, le voyant de jauge s'allume : il a envie de me faire chier celui là décidément ! Coup de bol de folie, j'trouve une place pour me garer pas trop loin de chez moi : le miracle !
J'ai jamais été aussi content de retrouver mon padock, à 3 h 30 du mat' quand même.
Moralité : un bon plan loose comme seuls certains savent les avoir, une montre de pommée. Quant au pote et sa famille, total respect.
Quand je disais qu'on n'allait avoir aucun soucis à remplir cette rubrique, je croyais pas si bien dire : du grandiose !
La dernière nouvelle de votre looser en chef ? Une panne sèche !
Ca commençait tranquille, une soirée de prévue chez un ami, histoire de faire un break dans la semaine. Pour info, c'est à environ 45 km. Au départ de Brest, jauge de gasoil en berne, mais bon, ça le fait : chez Citron, ils disent qu'avec la réserve t'as en gros 100 bornes une fois le voyant allumé. Je pars donc, fier comme un bar tabac. La station Total du port étant trop chère, je continue quand même. J'ai même croisé un véhicule des gendarmes dans une belle descente sur la bande d'arrêt d'urgence avec leur radar de nuit ... Quelle perversion, limite au niveau sécurité au passage. C'est pas 90 km/h que je vais allumé leur bidule, donc ça passe. Arrivé à Dirinon, le voyant s'allume juste avant la station Elf du coin. J'me dis qu'elle doit être ouverte : une aubaine. Sauf que : le tollier s'est crashé avec son véhicule il y a quelques jours donc la station est en mode automatique, et comme j'ai oublié ma carte bleue à la maison ... bref, on roule moins vite, histoire de préserver précieux liquide. Le voyant s'allume et s'éteint : bon signe, ça veut dire que j'en suis pas encore arrivé à la "limite des 50 km de réserve" annoncés.
La soirée chez le pote se passe nickel, j'reprends le cerceau un peu crevé, mets la zik, et roule ma poule jusqu'à Brest. Le voyant s'éteint, se rallume, etc. Je lève le pied et roule sur l'élan. Pour les connaisseurs, on peut rouler au point mort du virage du Ponthou (arrêt panoramique) au rond point du Faou, sans chatouiller la pédale de droite. J'attaque donc la voie express tranquillement, à un petit 80, tout en mettant le point mort dans les nombreuses descentes, sait on jamais ... C'est totalement interdit au passage. D'un seul coup, voilà ma charrette qui se met à brouter, hum hum, c'est mal barré là. Et plaf ! Le sapin de Noël du tableau de bord qui s'allume, le moulin a rendu son dernier souffle. Suis à 70 / 75, à environ 200m du sommet, ça va être chaud mais bon, en forçant. Ca passe, et là, je vois le panneau "aire de sécurité 400m". Pile poil la longueur de la descente. Donc je m'y arrête. A ce point là c'est la merde noire dans la boite à cerveau. J'appelle mon pote. Pour info, il est environ 1 h 15 du mat', et il me reste 0€45 de crédit sur mon portable (j'allais le recharger le lendemain). Coup de pot, il répond, j'lui indique ma béchamel, ça coupe, il me rappelle et il me dit que ses parents vont venir me donner la main. Sympa ça ! J'me dis alors que dans ce monde de cons, le mot ami, ça existe encore, tiens !
Commence une attente tranquille, à faire les 100 pas autour de ma tire, attendant le secours. Je clope, bien sûr ... tiens, y a des étoiles. Ca s'éternise. Je fais le point : il est 1 h 45, mon portable est vide, il me reste que 3 clopes, et suis au milieu de nulle part (juste avant les virages de Dirinon), en plein milieu de la nuit. J'aurais eu une guitare, j'aurais composé le meilleur blues de l'histoire.
A 2 h 00 environ, une BX arrive en face. J'y croyais même plus. Entre temps, j'me tralle dans le fossé (j'rappelle qu'il fait nuit) et me bouffe des orties sur la main. Tant qu'à faire ...
Ils arrivent, donnent à boire à ma bagnole, on réamorce le purin, et ça redémarre. J'ai jamais été aussi content d'envoyer des particules de fuel dans l'atmosphère que ce jour là !
On se suit pour rentrer sur Brest. Arrivé au Moulin Blanc, j'regarde l'heure. Merde ! J'ai pommé ma tocante dans la bataille : demi tour jusqu'à l'aire de sécurité, je fouille à la lampe de poche, que dalle.
Dépité, j'remonte dans la bagnole, et rentre chez moi. Dans la rue Jules Guesde, le voyant de jauge s'allume : il a envie de me faire chier celui là décidément ! Coup de bol de folie, j'trouve une place pour me garer pas trop loin de chez moi : le miracle !
J'ai jamais été aussi content de retrouver mon padock, à 3 h 30 du mat' quand même.
Moralité : un bon plan loose comme seuls certains savent les avoir, une montre de pommée. Quant au pote et sa famille, total respect.
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